J’ai le bourdon

Les bourdons et autres pollinisateurs sont très actifs en ce moment dans mes lavandes.

Le bourdon est de la même famille que l’abeille et comme celle-ci se nourrit du nectar des fleurs. Mais le bourdon n’est pas le mâle de l’abeille. Il n’est pas agressif mais peut piquer s’il se sent menacé, enfin  madame bourdon peut piquer puisque monsieur est dépourvu de dard. En cas de piqure voir cette page.

Cet insecte est un acteur majeur de la pollinisation des plantes à fleurs, malheureusement ses populations diminuent fortement ces dernières années.

En voici quelques portraits tirés hier en fin de journée.

bourdonbourdonbourdonbourdonbourdonbourdon

Voie lactée

La voie lactée

Dimanche soir il faisait beau, le ciel était dégagé et sans lune, j’en ai donc profité pour tenter quelques photos de notre galaxie, la voie lactée.

L’appareil photo est monté sur un trépied et équipé d’un objectif 50mm à bonne ouverture (1.8 pour les spécialistes). Réglage manuelle de la mise au point, de la vitesse (pose longue de 25 secondes) et de la sensibilité (800 iso). Comme l’objectif, s’il est lumineux, n’est pas grand angle je suis obligé de faire plusieurs photos et de les assembler pour obtenir une vue assez large. Les images sont ensuite retraitées dans un logiciel de traitement d’images pour accentuer les contrastes.

Voici ci-dessous le résultat de mes photos : des vues partielles de notre galaxie dans lequel se trouve notre système solaire et donc notre petite  Terre. Chaque point lumineux est une étoile, c’est-à-dire un astre comme notre soleil. Regarder ce ciel profond ne peut que nous faire relativiser sur notre petite place dans l’univers car il serait bien étonnant que nous soyons les seuls dans cette immensité.

La voie lactéeLa voie lactée

Petite balade naturaliste

Quoi de mieux le soir après une bonne journée de travail qu’une petite balade dans la nature. Mer, estuaire, marais, bocage, le choix est large à Talmont. Hier soir c’est vers les chemins creux derrière chez moi que je me suis dirigé. Quelques rencontres naturalistes m’ont permis de faire des photos malgré le vent qui n’est pas mon ami lorsque je veux photographier les petites bêtes. En effet pas facile de faire le point en macro-photographie lorsque le sujet n’arrête pas de bouger.
Comme toujours cliquez sur les photos pour les agrandir.

Libellule.

Je rencontre d’abord quelques libellules virevoltant autour de moi, l’une d’elle se pose sur un chardon. Me voici accroupi, elle ne bouge pas trop, réglage de l’ouverture et de la vitesse car je travaille en mode manuel pour ce type de photos, mise au point rapide et clic, clic…  j’engrange quelques photos. C’est l’avantage des appareils numériques de pouvoir multiplier les prises de vue et choisir les meilleurs. Cette libellule doit être du genre “Orthetrum“, aux spécialistes de confirmer.

Libellule

Rhagonycha FulvaColéoptères.

En poursuivant ma balade je rencontre beaucoup  de petits coléoptères de la famille des Cantaridea, ce sont des téléphores fauves ou Rhagonycha Fulva. J’en repère deux folatrant sur un brin d’herbe et je les prends à contre-jour pour bien les faire ressortir sur la photo.

 

Epeire fasciée et criquet Epeire fasciée

Un peu plus loin je provoque un drame en marchant dans les herbes, les criquets sautent pour s’enfuir devant moi, l’un d’eux atterrit malencontreusement dans la toile d’une épeire fasciée. Cette dernière   ne mis que quelques secondes pour immobiliser sa proie. Le repas est servi !

Epeire fasciée et criquet

 

 

 

 

 

 

 

Papillon.

Le soleil descend sur l’horizon, un belargus ou Argus bleu profite des derniers rayons du jour pour emmagasiner un peu de chaleur avant la nuit. Je lui tire le portrait avant que lumière devienne trop faible. Puis il est temps de rentrer pour le diner, je laisse tout ce petit monde se préparer pour une nouvelle nuit.

Argus bleu

 

Jurassic Park à Talmont Saint Hilaire

Vue imaginaire du Veillon

Un musée à ciel ouvert : L’estivant cherchant quelques crevettes ou bigorneaux sur l’estran entre le Veillon et Port Bourgenay  ne se doute pas qu’il se promène dans un musée à ciel ouvert. En effet ce site est un des plus riches en Europe en matière d’empreintes de pas de dinosaures.   C’est en 1963 que Gilbert Bessonnat, ingénieur chimiste et naturaliste, découvre des marques  étranges sur les dalles de calcaire découvertes par la marée. Ces traces seront identifiées par les scientifiques comme étant les pas de vertébrés vivant au bord d’un estuaire il y a quelques 205 millions d’années.  De quelques centimètres à cinquante centimètres, ces empreintes à trois ou quatre doigts furent  laissées par différents dinosaures carnivores ou herbivores en marchant sur le sol meuble du bord du rivage. Ce sol, par les actions géologiques naturelles, s’est solidifié et les empreintes sont restées figées dans la roche qu’est devenu le sol d’origine.

empreinte de dinosaure sur l'estran du Veillon

empreinte de dinosaure

Pillage du site : Après cette découverte des centaines de ces empreintes furent prélevées du site par des scientifiques pour leurs études mais aussi par des amateurs ou collectionneurs peu scrupuleux. Ces prélèvements se retrouvent aujourd’hui sur les étagères de musée pour le meilleur des cas, ou dans des collections particulières pour le pire. Certains s’alarmèrent de ce pillage mais, en dehors d’une reconnaissance du département de la Vendée considérant le Veillon comme site géologique remarquable, rien de concret n’est fait à ce jour pour protéger le site.

 empreinte de dinosaure

Protection du site : Le site se trouvant sur l’estran son accès est libre et l’on ne peut pas le surveiller en permanence. La protection du site passe d’abord par sa valorisation et donc une information du public sur son intérêt, ses richesses et sa fragilité. Une structure d’accueil , près du site, présentant  avec des explications adaptées au public estival quelques-unes de ces empreintes déjà prélevées  remplirait une première étape de cette mission d’information. Les empreintes répertoriées, étudiées puis stockées jusqu’ici dans des musées seraient plus utiles maintenant visibles par le public dans une telle structure près de leur site d’origine.

 

empreinte de dinosaure Tourisme culturel : Notre beau pays talmondais possède certes de nombreux atouts touristiques mais devons-nous faire l’impasse sur le potentiel de cet espace remarquable. Dans le cadre du tourisme culturel cette richesse patrimoniale pourrait être exploitée par les collectivités locales en la valorisant grâce à cette structure d’accueil et d’informations du public. Elle apporterait un attrait touristique supplémentaire à Talmont Saint Hilaire.

empreinte de dinosaure

Tour de France à la voile

affiche du tour de France à la voile Le Tour de France à la voile fait escale du 14 au 16 juillet à Port Bourgenay à Talmont Saint Hilaire.

La flotte est partie hier matin de Roscoff pour cette 4ème étape et devrait arriver à Talmont Saint Hilaire samedi 14 juillet en soirée. Dimanche après-midi et lundi matin les équipages effectueront des parcours techniques dans la baie de Bourgenay.

De nombreuses animations seront proposées durant ces 3 jours. Retrouvez tout le programme ici

 

Julien Clerc

Mercredi soir le Talmondais était au festival de Poupet pour assister au concert de Julien Clerc. Celui-ci, accompagné d’un orchestre symphonique d’une quarantaine de musiciens dirigés par le chef Stéphan Gaubert, se produisit pendant une heure et demi sans temps mort. Il interpréta d’abord les dernières chansons de son répertoire avant de reprendre ses grands tubes comme « Femme je vous aime », « Le patineur », « Melissa », etc… Et finir avec « Let the sunshine in » la chanson phare de la comédie musicale « Hair »  qui fit connaître Julien Clerc au grand public. Bref une superbe soirée avec un grand représentant de la chanson française. J’y ai pris quelques photos que vous trouverez ci-dessous. Pour bien les apprécier n’hésitez pas à cliquer dessus pour les agrandir.

Julien Clerc au festival de Poupet

Julien Clerc au festival de Poupet

Julien Clerc au festival de Poupet

Julien Clerc au festival de Poupet

Julien Clerc au festival de Poupet

Grande sauterelle verte

La grande sauterelle verte (Tettigonia viridissima) est la plus grande sauterelle vivant dans nos contrées. Elle peut mesurer jusqu’à 6 cm ailes comprises. Ici c’est un mâle, la femelle est pourvue d’un organe de ponte caractéristique appelée tarière que ce spécimen n’a pas. On la rencontre dans les espaces non cultivés (friches, prairies, broussailles). Elle est principalement carnassière et se nourrit de larves, moucherons, chenilles…   Les mâles chantent, enfin en vérité émettent un bruit strident en frottant leurs élytres. Si les mâles chantent c’est pour que les femelles les entendent et donc les sauterelles ont des oreilles mais celles-ci sont sur leurs genoux. En réalité les organes auditifs sont sur les pattes antérieurs un peu au-dessus des genoux,  repérable sur la dernière photo par une petite excroissance sur la patte avant (cliquez sur la photo pour l’agrandir).

sauterelle verte

sauterelle verte

sauterelle verte

Couleuvre II

La couleuvre sur laquelle j’ai publié un billet le 24 juin revient régulièrement se chauffer au soleil dans le mur de mon jardin. Ce matin elle a pris la pose sans bouger en me permettant de l’approcher à faible distance (environ 1,50m). Je publie aussi une photo où elle est visible presque entièrement pour vous donner une idée de ses dimensions.

couleuvre

couleuvre

Piéride du chou

Aujourd’hui des photos d’un papillon très commun, la piéride du chou. Papillon blanc assez grand, jusqu’à 6cm d’envergure, assez répandu dans notre région. Il n’est pas toujours l’ami des jardiniers à cause de ses chenilles qui, comme son nom l’indique, adorent les choux. Elles peuvent, quand elles sont nombreuses, causer des dégâts importants. Sur les photos ci-dessous celui-ci n’est pas sur des fleurs de chou. Mais de quelles fleurs s’agit-il ? Je vous laisse deviner… N’hésitez pas à faire vos propositions en commentaire. Et comme toujours vous pouvez cliquer sur les photos pour les agrandir.

pieride

pieride