Après les photos des femelles ou des immatures de libellules déprimées publiées il y a une douzaine de jours voici maintenant les photos des mâles reconnaissables à leur abdomen bleu.
Après les photos des femelles ou des immatures de libellules déprimées publiées il y a une douzaine de jours voici maintenant les photos des mâles reconnaissables à leur abdomen bleu.
Ce n’est pas à cause du temps que cette libellule est déprimée bien qu’elle le pourrait. En fait son nom latin Libellula depressa fait référence à son abdomen aplati et large. Les mâles ont l’abdomen bleu tandis que celui des femelles et des immatures est brun-jaune. Ces libellules virevoltent très rapidement à partir du mois d’avril près de points d’eau. J’ai pris ces photos de libellules posées sur des ajoncs près d’une mare dans la campagne talmondaise.
Voici une belle libellule posée sur un buisson. Les libellules ou odonates sont des insectes carnivores bien reconnaissables avec leur corps allongé, leurs ailes transparentes et leurs yeux proéminents. Difficile par contre d’identifier la famille de cette libellule si l’on n’est pas un odonatologue vu le nombre de familles composant les odonates, sans compter les variations entre sexes. Sans être justement un expert en odonatologie je me risquerais à dire qu’elle appartient à la famille des Gomphidae mais sans aucune certitude. A confirmer ou infirmer…
Quoi de mieux le soir après une bonne journée de travail qu’une petite balade dans la nature. Mer, estuaire, marais, bocage, le choix est large à Talmont. Hier soir c’est vers les chemins creux derrière chez moi que je me suis dirigé. Quelques rencontres naturalistes m’ont permis de faire des photos malgré le vent qui n’est pas mon ami lorsque je veux photographier les petites bêtes. En effet pas facile de faire le point en macro-photographie lorsque le sujet n’arrête pas de bouger.
Comme toujours cliquez sur les photos pour les agrandir.
Je rencontre d’abord quelques libellules virevoltant autour de moi, l’une d’elle se pose sur un chardon. Me voici accroupi, elle ne bouge pas trop, réglage de l’ouverture et de la vitesse car je travaille en mode manuel pour ce type de photos, mise au point rapide et clic, clic… j’engrange quelques photos. C’est l’avantage des appareils numériques de pouvoir multiplier les prises de vue et choisir les meilleurs. Cette libellule doit être du genre “Orthetrum“, aux spécialistes de confirmer.
En poursuivant ma balade je rencontre beaucoup de petits coléoptères de la famille des Cantaridea, ce sont des téléphores fauves ou Rhagonycha Fulva. J’en repère deux folatrant sur un brin d’herbe et je les prends à contre-jour pour bien les faire ressortir sur la photo.
Un peu plus loin je provoque un drame en marchant dans les herbes, les criquets sautent pour s’enfuir devant moi, l’un d’eux atterrit malencontreusement dans la toile d’une épeire fasciée. Cette dernière ne mis que quelques secondes pour immobiliser sa proie. Le repas est servi !
Le soleil descend sur l’horizon, un belargus ou Argus bleu profite des derniers rayons du jour pour emmagasiner un peu de chaleur avant la nuit. Je lui tire le portrait avant que lumière devienne trop faible. Puis il est temps de rentrer pour le diner, je laisse tout ce petit monde se préparer pour une nouvelle nuit.