Quelques images de petites bêtes rencontrées dans le jardin en ce mois d’août.
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Au bord des chemins talmondais
Quelques petites rencontres ce matin au bord d’un chemin talmondais. En cette fin juin les insectes et autres papillons sont en pleine activité pour assurer la survie de leur espèce.
Tout d’abord une sauterelle qui se cache dans les herbes encore chargées de rosée.
A quelques pas c’est un criquet sur une feuille d’épineux.
Un peu plus loin dans un passage humide une jeune libellule “Sympetrum striolatum” se pose devant moi.
En sortant dans un secteur ensoleillé voici un papillon “Demi-deuil” qui butine sur une fleur de chicorée sauvage.
Des hespéries se délectent aussi du nectar de ces fleurs.
Grande sauterelle verte
En cherchant une mante religieuse j’ai découvert une grande sauterelle verte dans mes lavandes. Je vous ai déjà publié en 2012 un billet sur ce bel insecte. C’est la plus grande sauterelle que l’on peut rencontrer par chez nous. Cette fois ci il s’agit d’une femelle très reconnaissable à sa tarière lui servant pour la ponte.
Grande sauterelle verte
La grande sauterelle verte (Tettigonia viridissima) est la plus grande sauterelle vivant dans nos contrées. Elle peut mesurer jusqu’à 6 cm ailes comprises. Ici c’est un mâle, la femelle est pourvue d’un organe de ponte caractéristique appelée tarière que ce spécimen n’a pas. On la rencontre dans les espaces non cultivés (friches, prairies, broussailles). Elle est principalement carnassière et se nourrit de larves, moucherons, chenilles… Les mâles chantent, enfin en vérité émettent un bruit strident en frottant leurs élytres. Si les mâles chantent c’est pour que les femelles les entendent et donc les sauterelles ont des oreilles mais celles-ci sont sur leurs genoux. En réalité les organes auditifs sont sur les pattes antérieurs un peu au-dessus des genoux, repérable sur la dernière photo par une petite excroissance sur la patte avant (cliquez sur la photo pour l’agrandir).
Petite sauterelle
Une petite sauterelle posée sur un bouton d’or. Comme je l’ai écrit dans un billet précédent la sauterelle se reconnaît du criquet par ses antennes qui sont longues. A priori ici c’est une Meconema Méridionale, enfin je devrais dire “un” car c’est je pense un jeune mâle. La femelle possède un organe abdominal en forme de sabre servant à la ponte (ovipositeur ou oviscapte) et le mâle des petits appendices à l’extrémité de l’abdomen appelés cerques. On trouve cette sauterelle dans les haies bocagères mais aussi dans les jardins et même l’été jusque dans les maisons. Une des particularités de cette sauterelle est d’avoir des ailes très réduites peu visibles.
Cliquez sur les images pour les agrandirEt un petit proverbe africain pour terminer : Sauterelle par sauterelle, on remplit la calebasse.